Voici une lettre adressée ce matin à Angela Merkel. Elle a été écrite par Mimosa Goldstein qui a pensé qu'il fallait faire quelque chose pour cette dame :
"Madame Angela, Madame la Chancelière,
Nous avons beaucoup pensé à vous ces derniers jours, ici rue Messout Rebort. Aussi bien le Sergent Cooper, qu'Aubépine Puget et moi-même, nous nous faisons du souci.
En effet, on dirait bien que tout votre petit monde menace de s'écrouler...
D'abord le président français qui n'est pas celui que vous souhaitiez, celui que vous manipuliez si bien. Malgré vos tentatives de secours, malgré votre visite en France pour le soutenir, parfois jugée inopportune par certains, rien n'y a fait. Il n'a pas été réélu...
Vous avez semblé vous faire une raison assez vite. Ce François Hollande qui sort d'on ne sait où et que vous aviez refusé de recevoir pendant sa campagne électorale, voici que vous avez déclaré être prête à le recevoir.
C'est vrai qu'on ne voit pas trop comment vous pourriez faire autrement...
Vous le recevrez mais pas question de revoir le fameux traité. C'est du moins ce que vous disiez il y a encore 2 ou 3 jours car depuis les choses ont changé. Chez vous, dans votre pays même...
Hier la CDU, votre parti, a connu un sévère revers en Rhénanie du Nord-Westphalie et ce n'est pas très bon à quelques seize mois des élections législatives.
On dirait que votre politique d'austérité commence à être moins appréciée, Madame la Chancelière...
Il ne faudrait pas que vous perdiez vote 1ère place dans la liste des femmes les plus puissantes, établie par le magazine américain "Forbes", ce serait trop dommage d'autant plus qu'Hillary Clinton en profiterait certainement pour la prendre !
C'est pourquoi, bien que n'étant pas adepte de cette politique d'austérité, mais ayant été élevée dans un grand souci de rapprochement de nos deux pays, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint un petit paquet contenant un médicament qui m'a été prescrit par erreur :
Car il ne faudrait surtout pas que vous perdiez le moral !
Je pense qu'il vous fera le plus grand bien et j'aimerais en avoir la confirmation. Le plus simple serait que nous nous mettions d'accord sur la couleur de votre petite veste de tailleur mardi lorsque vous recevrez François Hollande : Bleue si le traitement vous fait du bien, vert de gris si vous n'avez aucune amélioration.
Madame la chancelière, tout n'est pas perdu. Les Messout Rebord pensent bien à vous..."
Voilà, c'était la lettre de Mimosa à Angela...