MOISI...
C'est le terme utilisé par Dany Cohn Bendit pour parler des partis d'extrême-droite...
Ou des électeurs qui votent pour ces partis...
"Il y a toujours une Allemagne moisie, une France moisie, une Italie moisie"...
A-t-il dit sur l'antenne de France Inter...
Avant d'aborder son thème actuel de prédilection :
La Proportionnelle...
Dans un pays où il n'y a plus de majorité présidentielle...
Il n'a peut-être pas tort...
C'est ce que pensent Mimosa et le Sergent Cooper...
Bien sûr, ce serait l'entrée de députés du parti de la dame bleu marron à l'Assemblée Nationale...
Peut-être 150 députés !!!
Et alors ???
Demandent les deux enquêteurs de la rue Messout Rebort...
Et alors ???
Il se peut que ce ne soit pas pire que ce que nous connaissons maintenant...
D'une part, parce qu'on verrait ces députés à l'action...
Avec la chance sans doute qu'ils ne fassent qu'un seul mandat...
Du moins, on peut l'espérer...
Mais aussi parce qu'on aurait une Assemblée Nationale qui ressemblerait à ce que nous sommes...
Et qui nous aiderait sans doute aussi à sortir de cette espèce de schizophrénie dans laquelle nous nous enfonçons de plus en plus...
Ce serait donc l'occasion de voter POUR et d'arrêter de voter CONTRE...
Avec toute la confusion que cela entraîne depuis des années...
On l'aura compris :
Mimosa et le Sergent défendent cette idée même si certains agitent déjà un truc qui fonctionne très bien en France...
Et qui s'appelle la Peur...
Peur bien sûr de revivre le climat politique de la 4ème République...
Quand d'autres se réfugient derrière l'argument que la France n'est pas l'Allemagne...
Et que par conséquent, un gouvernement de coalition ne pourra jamais fonctionner...
Ce qui sous-entend qu'il ne faut rien changer...
Notre système ne fonctionne plus...
Mais on ne change rien...
Les Gattaz continueront à se succéder au medef de père en fils...
Les gouvernements successifs se feront avec toujours les mêmes personnes...
En conclusion...
Mimosa et le Sergent se demandent si cette odeur de moisi n'aurait pas fait plus de dégâts qu'on ne le dit...
Ils se le demandent...
