- Salut Mimosa, vous avez rencontré quelqu'un qui s'appelle Otte ? C'est peut-être Otte Von Sachsen, la femme de Henri 1er l'Oiseleur, roi de Germanie vers l'an 875 ?
- Quel culture chère Lucie Brossolette ! Vous m'épatez vraiment...
Mais en fait, je faisais simplement référence à ces quelques lettres que l'on ajoute parfois à la fin d'un verbe et qui servent à le transformer...
- Auriez-vous un exemple ?
- Oui, partez du verbe "Parler" vous ajoutez le suffixe et ça vous fait "parlotter" qui ne veut pas dire du tout la même chose, enfin qui induit l'impression qu'il s'agit d'une chose moins sérieuse, de moindre valeur, qui fait penser que la personne parle de futilités...
- Je vois. Vous faîtes comme Louise Bourgeois :
Quand elle compare le langage employé lorsqu'il s'adresse à des hommes et la formule en "otte" lorsqu'il fait référence aux femmes...
- C'est cela. Vous voyez que votre culture vous emmènera très loin. En tout cas, elle vous permet de comprendre les situations très vite...
De nos jours, c'est très appréciable, vous savez...
- Mais revenons en à ce "Otte", à quel propos souhaitez vous en parler aujourd'hui ?
- Oh, comme ça...
- Précisez votre pensée Mimosa !
- En fait, c'est très personnel. Il s'agit d'une pièce de théâtre que je suis en train d'écrire mais pour le moment, c'est Top Secret. Malheureusement, des journalistes de Closer en ont eu vent et ils viennent de publier un article sur ce projet. C'est pourquoi j'ai fait le choix d'en parler un peu aujourd'hui, juste un peu...
- Alors dites moi quand même quelques mots. Le sujet a l'air tellement intéressant ! Comment comptez vous l'aborder ?
- Et bien en me mettant personnellement en scène :
- On pourrait donc imaginer qu'il s'agit d'une petite dame qui vous ressemble et dont on pourrait dire "Mimosa mangeotte", "Mimosa dormotte", "Mimosa vivotte", "Mimosa radotte"... C'est bien ça ?
Quelle insolente cette Lucie Brossolette ! Elle ne l'emportera pas au paradis. Elle mériterait qu'on l'appelle "Brossolotte" !!!
Et Mimosa de ricanotter un peu en attendant de ricaner tout à fait, ce qui ne saurait tarder...
